Comme dirait l’autre, toutes les bonnes choses ont une fin. Ainsi résonne dans l'éternité une loi de l'univers qui dit que les vacances, aussi longues soient-elles, finissent toujours. Et nous en sommes tous, convenons-en, fort marris.
L'activité de voyageur-blogger étant particulièrement chronophage, et dans mon cas non rémunérée, elle est difficilement conciliable avec un boulot à temps plein. Or il m'est venu un besoin pressant de recommencer à aider mon prochain. Fi des traversées épiques et autres excursions lyriques, il est temps de retourner au turbin! De toute urgence monétaire. Non pas un appel du banquier, mais la confrontation à la dure réalité: on a toujours plus de choix au supermarché quand on participe à l’activité économique du pays où l’on vit.
Mes ambitions sont à la hauteur de ma signification au sein de cet univers, c'est à dire bien moindres. Mais s'il est une chose à laquelle je suis tout à fait décidé, c'est d'aider mes contemporains à mieux communiquer entre eux. Et je le fais en enseignant les rouages de la langue française.
Très bien. Mais qu'en est-il de votre voyage, Dan? C'est tout ce que vous avez fait Natalia et toi? Vous êtes partis un beau jour en vous disant que vous iriez jusqu’en Suisse voir ce que le destin vous y réservait, et après vous être envoyés en l'air au dessus du Léman vous êtes revenus d'une traite au point de départ?
Et bien non, pas exactement. Il manque plusieurs chapitres avant d’atteindre le fin mot de l'histoire. Que cela soit par paresse ou par apathie, le fait est que les péripéties dignes d'un récit se sont succédées plus rapidement que ma plume peu inspirée a bien daigné les relater. En plus clair pour le profane, j'ai eu la flemme de tout écrire.
Alors oui, je pourrais bien présenter des excuses en disant que je n'avais pas toujours de connexion Internet, ou que notre emploi du temps croulait sous les activités extraordinaires, ne nous laissant pas d'autre répit que les rares heures de repos que nous nous accordions. Ou encore qu'un virus informatique malveillant m'avait empêché d'utiliser mon logiciel de traitement de texte favori, pourquoi pas. Foutaises.
La vérité est que je me suis rendu compte avec ce blog que publier pour le Net, c'est pas si évident que ça en a l’air. Ça demande des heures d'écriture, de correction, de relecture, de re-correction. Un peu de remise en forme par ci, de la programmation par là. De la réécriture et de la re-re-correction... Et puis, il faut pas se leurrer, hein. Ça nourrit pas son homme un blog de vacances. C’est pas comme si mes lecteurs me payaient pour que je leur raconte ma vie. Non mais oh.
Le bilan reste malgré tout très positif. Nous avons vécu deux mois inoubliables, d'autant plus que nous en gardons maintenant un souvenir écrit. Du moins en partie. Cette expérience est très concluante également du point de vue technique. Le but premier était vraiment de mettre en pratique des connaissances informatiques que j'avais acquises lors du confinement. Mission accomplie. Je sais créer un blog perso et y publier des articles.
Je n'oublie pas les curieux qui se demandent ce qui a bien pu nous arriver lors de la deuxième partie de ce voyage. Je serais tenté de leur dire que c'était vraiment chouette, et pis qu'on a fait plein de photos, et pis qu’on attend qu’une chose et c’est de pouvoir repartir en vacances et pis... ce serait tout. Mais Je crois que les personnes qui ont suivi ce blog de près pendant ces deux mois d'été méritent mieux qu'une simple phrase pour balayer d’un revers de la main plus d'un mois de voyage riche en anecdotes entre trois pays en pleine crise sanitaire. C'est pourquoi je me dois de leur résumer les derniers épisodes de notre saga...
Mais ça, ce sera pour une prochaine publication ;)
À bientôt pour un dernier article!